Les règles de base du storytelling (quand tu veux qu’on t’écoute pour de vrai)
🎬 Raconter une histoire, c’est pas juste “parler de soi”
Tout le monde te dit de faire du storytelling.
De “raconter ton parcours”. De “montrer les coulisses”.
Mais ce qu’on oublie de te dire, c’est que le storytelling n’est pas juste un récit.
C’est une structure. Une tension. Une émotion. Une transformation.
Sinon, c’est juste… du blabla personnel.
Et franchement, on n’a pas le temps.
Alors si tu veux que ton histoire serve vraiment ta marque, ton message ou ton offre, voici les règles de base que tu ne peux pas zapper.
1. Une bonne histoire commence toujours quelque part
🧭 Donne un point de départ clair
Il faut une scène d’ouverture. Un cadre. Un contexte.
Pas un vague “j’ai toujours été passionné…”
On veut voir, entendre, ressentir.
Exemples :
- “J’avais 23 ans. J’étais enfermé dans un bureau que je détestais.”
- “J’ai claqué la porte ce jour-là. Littéralement. Mon boss m’a regardé comme un alien.”
🛠️ Ce que tu peux faire maintenant :
- Ouvre avec un moment précis (lieu + âge + action).
- Utilise un détail sensoriel : une odeur, une image, un bruit.
2. Il faut une tension, un obstacle, un merdier
⛔️ S’il ne se passe rien… personne n’écoute
Un bon storytelling n’est jamais une ligne droite.
C’est un virage. Un mur. Un doute. Un coup dur.
Le lecteur veut sentir que t’as traversé un vrai moment de bascule.
Pas que t’as suivi ton rêve en douceur.
Exemples :
- “J’ai bossé 90h/semaine pour un patron qui m’humiliait.”
- “Personne ne croyait en moi. Et moi non plus.”
🛠️ Ce que tu peux faire maintenant :
- Identifie une galère qui t’a transformé.
- Raconte-la sans l’enjoliver. Les lecteurs veulent du vrai, pas du héros parfait.
3. Ce n’est pas l’histoire qui compte. C’est la transformation.
🧠 Le lecteur veut une leçon incarnée
T’as galéré, ok.
Mais qu’est-ce que ça t’a appris ?
Et surtout, qu’est-ce que ça peut lui apprendre à lui ?
C’est ici que ton storytelling devient utile.
Pas juste touchant. Pas juste “inspirant”. Impactant.
Exemples :
- “Ce jour-là, j’ai compris que je ne voulais plus jamais bosser pour un autre.”
- “C’est là que j’ai compris que je pouvais vendre sans me trahir.”
🛠️ Ce que tu peux faire maintenant :
- Termine ton histoire par une prise de conscience forte.
- Relie-la à ce que tu proposes aujourd’hui (offre, message, posture).
4. Moins tu en dis, plus tu marques
✂️ Coupe les détails inutiles
Le storytelling, ce n’est pas raconter tout.
C’est raconter juste ce qu’il faut pour que le message passe, fort, net, clair.
On s’en fout de la couleur des rideaux.
Parle plutôt de ce que t’as ressenti quand la porte s’est fermée.
Exemples :
❌ “Je suis sorti, il faisait 12 degrés, les oiseaux chantaient.”
✅ “Je suis sorti. Et j’ai enfin respiré.”
🛠️ Ce que tu peux faire maintenant :
- Relis ton texte. Barre ce qui ne sert ni l’émotion, ni la tension, ni la transformation.
- Garde les punchs. Coupe le gras.
5. Ce n’est pas toi le héros. C’est le lecteur.
🧠 Ton histoire doit créer un miroir, pas un podium
Ce que tu racontes doit faire écho.
Le lecteur doit se dire :
“Putain… c’est exactement ce que je ressens.”
“C’est ce que je vis, mais je n’arrivais pas à le dire.”
Ton vécu n’est qu’un prétexte pour lui tendre un miroir.
🛠️ Ce que tu peux faire maintenant :
- Termine ton post par une question ouverte.
- Invite ton audience à se projeter dans ton histoire.
Exemples :
- “Et toi, t’as déjà ressenti ça ?”
- “Tu te reconnais dans ce moment de flou ?”
Le storytelling, c’est pas raconter ta vie.
C’est transformer ton vécu en levier pour l’autre.
Les 5 règles à retenir :
- Pose une scène claire
- Mets du chaos, pas du confort
- Va au fond de la transformation
- Coupe le superflu
- Fais de ton histoire un miroir pour l’autre
👉 Si tu respectes ces bases, tu vas arrêter d’écrire pour publier
Et commencer à écrire pour toucher.
Et là, crois-moi, ça change tout.