La faille qui devient force
👉 Tu crois que t’as rien à raconter ? C’est là que ton histoire commence.
Tu veux créer du lien, vendre avec justesse, faire entendre ta voix.
Mais à chaque fois que tu t’apprêtes à raconter ton histoire, une voix intérieure te coupe net :
« Qui tu es, toi, pour parler ? »
« T’as rien de spécial. Rien de légitime. »
« Ton parcours, tout le monde s’en fout. »
Bienvenue dans le syndrome de l’imposteur.
Celui qui t’empêche d’ouvrir la bouche… alors que c’est précisément là que ta légitimité commence.
Parce que ce que tu vis n’est pas une honte.
C’est ton point d’entrée le plus puissant dans le cœur de ton audience.
Et dans cet article, je vais te le prouver.
1. “J’ai rien à raconter” = pensée mensongère
🧠 Ce que tu vis, des milliers de gens le vivent aussi.
Et ils attendent quelqu’un qui mette des mots dessus.
T’as pas lancé une licorne tech à 22 ans ?
T’as pas fait le tour du monde en van pour “te retrouver” ?
T’as pas frôlé la mort dans un accident avant d’avoir une révélation ?
Tant mieux.
Parce que ce que ton audience cherche, c’est pas un héros.
C’est un reflet. Un écho. Un repère.
👉 Ton sentiment d’illégitimité, tes galères, tes erreurs, ton chemin bancal…
Ce sont eux qui te donnent une voix.
Une voix humaine. Crédible. Proche.
Ta faille est ton levier.
2. C’est pas ce que t’as vécu. C’est ce que t’en as compris.
💡 Ton histoire n’a pas besoin d’être spectaculaire.
Elle doit être utile.
Ce qui fait un bon storytelling, c’est pas l’intensité du vécu.
C’est la clarté du regard posé dessus.
Tu peux raconter un moment banal — un mail que t’as pas osé envoyer, un client que t’as laissé partir, un projet que t’as saboté — et le transformer en déclic pour ton lecteur.
👉 Ce qu’il veut lire, ce n’est pas :
“Regarde comme ma vie est incroyable.”
Il veut lire :
“Je me suis senti comme toi. Et voilà ce que j’ai compris. Voilà ce qui a changé.”
Ta transformation intérieure = sa projection possible.
3. Le syndrome de l’imposteur crée de l’empathie (si tu l’assumes)
🪞Tu ne vends pas une image. Tu offres une vérité.
Dire que t’as douté, que tu doutes encore parfois, que tu cherches encore ton chemin…
ça ne te décrédibilise pas.
Au contraire.
👉 Ça crée du lien.
👉 Ça montre que tu vis dans le même monde que ton audience.
👉 Et ça rend ton expertise plus digeste. Plus humaine.
Mais attention : tu ne racontes pas ton syndrome de l’imposteur pour qu’on te rassure.
Tu le racontes comme une passerelle. Une vérité nue, transformée en outil de connexion.
Ce que tu dis, c’est :
“Je sais ce que tu vis. Je l’ai traversé. Et je peux t’aider à en sortir.”
4. Raconte comme tu es : sobre, brut, incarné
✍️ Pas besoin d’effet de style. Juste de présence.
Quand tu parles depuis ta faille, parle vrai. Parle simple.
Pas besoin de faire pleurer ou de chercher le storytelling “parfait”.
Dis ce que t’as ressenti. Ce que t’as compris. Ce que tu veux offrir maintenant.
Et adresse-toi à ton “toi d’avant”. Celui qui n’y croyait pas. Qui flippait. Qui hésitait.
👉 C’est à lui que tu parles. Et c’est lui ton client.
Formule simple :
- J’ai longtemps cru que j’étais pas légitime…
- Puis j’ai compris que mon doute était mon carburant…
- Aujourd’hui, j’aide les autres à traverser ce flou avec lucidité.
Pas de blabla. Juste du brut.
En résumé, camarade
Tu crois que t’as rien à raconter ? C’est là que ton histoire commence.
Parce que ton doute n’est pas un frein.
C’est une preuve de conscience. Une preuve d’humanité.
Et c’est cette humanité qu’on attend de toi.
Alors sors du silence.
Pas pour impressionner.
Mais pour transmettre.
Ta vulnérabilité est une force.
À condition de la transformer en récit utile.
Tu veux qu’on structure ton histoire ensemble ?
Qu’on en fasse un message qui touche et qui vibre sans tricher ?
Je suis là pour ça.