Tu veux te lancer ? Voici ce que tu dois savoir
T’en peux plus. Tu rêves d’envoyer bouler ton boss, de ne plus dépendre d’un CDI bancal, de créer ton propre truc. Tu veux te lancer, mais tu sais pas par où commencer. Ni ce que ça implique. Et surtout, t’as peur. Peur de te planter. Peur d’être jugé. Peur de ne pas être « légitime ».
Bienvenue dans la jungle.
Celle de l’entrepreneuriat.
Celle qui va te révéler… ou te broyer, si tu ne te prépares pas un minimum.
Alors voilà : voici ce que tu dois savoir AVANT de te lancer. Pas pour te décourager. Pour te blinder.
1. Tu ne vendras rien si tu sais pas à qui tu parles
🎯 “Tout le monde peut en profiter” = personne n’en a besoin
Tu veux aider les gens ? Super. Mais lesquels ?
Si tu réponds « tout le monde », t’as déjà perdu.
Parce que pour vendre, il te faut un problème clair.
Et un problème, ça appartient à une personne précise.
Pas à “les gens”. Pas à “les femmes de 25 à 60 ans qui veulent du mieux-être”.
Pose-toi :
- Qui est-ce que tu veux vraiment aider ?
- C’est quoi leur galère principale ?
- Qu’est-ce qu’ils ont déjà essayé qui n’a pas marché ?
- Pourquoi toi, tu ferais la différence ?
Et creuse. Creuse profond.
Tu dois connaître ta cible mieux qu’elle-même. Sinon, tu resteras flou. Et le flou, ça vend pas.
2. Tu ne te lances pas pour “être libre”, tu te lances pour bosser 10x plus (au début)
🛠️ L’entrepreneuriat, c’est pas un mojito à Bali
Y’a un mythe qui fait des ravages : tu vas bosser depuis chez toi, en chaussettes, tranquille.
Tu vas kiffer. Te lever quand tu veux. Et gagner ta vie avec tes idées.
La réalité ?
Au début :
- Tu bosses 7/7.
- Tu penses à ton projet H24.
- Tu passes tes soirées à douter.
- Tu vois ton compte en banque faire un malaise vagal.
- Et tu te demandes souvent si t’es pas en train de faire la plus grosse connerie de ta vie.
Mais tu continues. Parce que t’as un feu en toi.
Un truc qui dit : “Putain, je peux pas rester là. Je vaux mieux que ça.”
Alors tu bosses. Et petit à petit, ça prend.
3. T’as besoin d’un ancrage web. Mais pas d’un site de ouf.
🌐 Pas besoin d’un palace, mais d’une putain de vitrine claire
Tu veux vendre ? Il te faut un minimum syndical en ligne. Un point d’ancrage. Un endroit où t’existes. Où on peut voir ce que tu proposes. Où ton offre est compréhensible en moins de 10 secondes.
Mais attention : ça veut pas dire créer un site à 5000 balles avec des effets qui clignotent et une FAQ en 4 langues.
Ce qu’il te faut, c’est un écosystème simple, cohérent, et utile.
Voici le kit de base :
- Une page claire (site ou Notion, peu importe)
- Qui dit : qui tu es, ce que tu proposes, pour qui, avec quels résultats.
- Avec un bouton pour te contacter ou prendre rendez-vous.
- Un profil social (LinkedIn, Insta, TikTok… mais UN SEUL au début)
- Optimisé pour ta cible.
- Qui montre que tu connais leur problème.
- Et qui donne envie d’en savoir plus.
- Un moyen de capter l’intérêt
- Une newsletter ? Un bonus gratuit ? Un test ? Peu importe.
- Mais un truc pour garder le contact avec ceux qui ne sont pas encore prêts à acheter.
C’est pas un château que tu construis. C’est un comptoir où les gens viennent poser une question, sentir l’énergie, et décider s’ils passent à l’achat.
👉 Et oui, le web est un accélérateur.
Mais si ton message est flou, même le plus beau site du monde ne vendra rien.
Donc commence petit, mais commence net.
Pas joli. Pas parfait. Juste clair.
4. Tu vas te planter. Et c’est pas grave.
🧠 L’échec n’est pas une option. C’est une étape.
Tu feras des erreurs.
Tu lanceras des trucs qui ne marcheront pas.
Tu croiras avoir trouvé “la bonne idée”, et elle se plantera.
C’est normal.
Le succès, c’est ce qu’il te reste quand t’as encaissé toutes les baffes.
Alors respire. Et prépare-toi à te prendre des murs.
Mais à chaque mur, tu te relèves avec un peu plus de clarté, un peu plus de couilles, un peu plus de stratégie.
5. Tu dois apprendre à vendre. Même si t’aimes pas ça.
💸 Vendre, c’est pas manipuler. C’est exister.
Si tu veux vivre de ton activité, va falloir vendre.
Pas t’excuser. Pas “proposer si ça t’intéresse peut-être”.
Vendre. Assumer. T’affirmer.
Et pour ça, tu dois :
- Comprendre les désirs et les peurs de tes clients.
- Leur parler avec leurs mots.
- Savoir poser une offre claire, simple, engageante.
- Et arrêter de croire que vendre, c’est être un connard.
Vendre, c’est servir.
Vendre, c’est dire à ton client : « T’as un problème, j’ai une solution. Tu veux avancer ? On y va. »
6. Tu dois te connaître, sinon tu vas saboter ton propre projet
🧨 C’est toi, ton pire danger
T’as des croyances limitantes. On en a tous :
- “Je suis pas légitime”
- “Je mérite pas”
- “Je suis pas assez…”
- “On va se moquer de moi”
Et ces saloperies-là, elles ne vont pas disparaître parce que t’as lancé une micro-entreprise.
Au contraire.
Elles vont ressortir puissance 1000.
Si tu veux avancer, faut apprendre à les débusquer, à les démonter, à les dépasser.
Sinon, tu vas :
- Baisser tes prix.
- T’autosaboter.
- Te planquer.
- Abandonner dès que ça coince.
Et c’est pas une stratégie, ça. C’est un enterrement.
7. Ce que tu peux faire maintenant pour vraiment te lancer
✅ Petit plan d’attaque pour passer du fantasme à l’action
- Pose ton « Pourquoi » : pourquoi tu veux te lancer ? C’est quoi ton putain de moteur ?
- Identifie un problème que tu veux résoudre. Pas une idée cool. Un vrai problème.
- Va parler à des gens. Observe, questionne, reformule. Comprends vraiment leurs douleurs.
- Fais une première offre simple. Un truc que tu peux proposer tout de suite. Même gratuit, pour tester.
- Vends-la. Même si t’as peur. Même si tu bégayes.
- Recueille des retours. Améliore. Ajuste. Et recommence.
C’est ça, se lancer. Pas créer une marque. Créer du lien. Du sens. Du cash.
Tu veux te lancer ? T’as pas besoin d’un diplôme.
T’as besoin de courage, de clarté, et d’un plan.
Et si tu veux pas juste « faire comme les autres », mais faire à TA manière,
alors commence aujourd’hui. Pas demain. Pas quand ce sera “le bon moment”.
Parce que le bon moment, camarade, c’est maintenant.