Les 15 questions (vraies) à te poser pour créer ton premier branding
🎯 Le branding, c’est pas ton logo. C’est ta cohérence.
T’as peut-être déjà entendu que le branding, c’est ton logo, tes couleurs, ta charte graphique.
C’est vrai… mais c’est loin d’être suffisant.
Le branding, c’est l’expression concrète de qui tu es, de ce que tu proposes, et de pourquoi tu le fais.
C’est le style, le ton, l’ambiance, les mots, les formes, les couleurs — tout ce qui rend ta marque reconnaissable et mémorable.
Sans branding, t’es flou. Et personne n’achète dans le flou.
Mais avant de faire appel à un graphiste ou un studio, faut poser les bases.
Et pour ça, tu dois te poser les bonnes questions.
Celles qui t’aident à choisir, trancher, clarifier.
🧩 15 questions puissantes pour bâtir ton branding
1. Pourquoi est-ce que je fais ce que je fais ?
👉 Sert à identifier ta mission.
Tu veux aider ? Changer les choses ? Créer une alternative ?
Sans réponse claire ici, tout le reste flotte.
Exemples :
- « Je veux montrer qu’on peut vendre sans manipuler. »
- « Je veux que les freelances n’aient plus honte de parler d’argent. »
2. Quelle transformation je propose à mes clients ?
👉 Sert à définir ta promesse.
Tu ne vends pas un service. Tu vends un avant/après.
Exemples :
- « Je les aide à passer d’un business bancal à une activité solide. »
- « Je les aide à sortir du flou pour poser une offre claire. »
3. À qui est-ce que je m’adresse vraiment ?
👉 Sert à définir ton persona réel, pas fantasmé.
Tu ne t’adresses pas à “tout le monde”.
Tu parles à une personne précise, dans une galère précise.
Exemples :
- « Je m’adresse à Julie, freelance paumée en transition pro. »
- « Mon client type ? Un mec qui sait faire mais sait pas vendre. »
4. Quelles sont ses douleurs ?
👉 Sert à adapter ton message aux émotions de ton audience.
Pas de douleur, pas de tension, pas d’achat.
Exemples :
- « Il se sent illégitime et se compare tout le temps. »
- « Il a peur de vendre et de passer pour un escroc. »
5. Quelles sont ses attentes vis-à-vis de moi ?
👉 Sert à construire ta légitimité perçue.
Ton branding doit rassurer autant qu’il attire.
Exemples :
- « Il veut quelqu’un qui ne bullshit pas. »
- « Il attend un cadre clair, pas une méthode magique. »
6. Quel rôle j’ai envie de jouer dans sa vie ?
👉 Sert à choisir ton archétype de marque.
Tu veux être un guide ? Un pote ? Un rebelle ?
Ton ton, tes couleurs, ta posture… tout découle de là.
Exemples :
- « Je suis l’Oracle : je clarifie ce qui est flou. »
- « Je suis le Rebelle : je casse les codes du dev perso. »
7. Quelle est ma voix naturelle ?
👉 Sert à définir ton ton de voix (et à l’assumer).
Posé ? Cash ? Ironique ? Inspirant ?
Le bon ton est celui qui te ressemble et qui parle à ton audience.
Exemples :
- « Je suis direct, mais bienveillant. »
- « Je suis dans l’humour piquant, mais jamais méprisant. »
8. Quels mots reviennent tout le temps chez moi ?
👉 Sert à construire ton lexique de marque.
Ce sont tes “mots totem”. Ceux qui te définissent, ceux que tu martèles.
Exemples :
- “Clarté, structure, transformation”
- “Paumé mais pas foutu”
9. Quels sujets je traite (et lesquels je ne traite pas) ?
👉 Sert à poser les contours éditoriaux de ta marque.
T’es pas là pour tout dire à tout le monde.
Exemples :
- « Je parle de mindset et de vente, pas de productivité. »
- « J’aborde les émotions, mais pas la spiritualité. »
10. Quelle émotion principale je veux faire ressentir ?
👉 Sert à orienter ton style visuel et rédactionnel.
Ton audience doit ressentir quelque chose. C’est ça qui fait qu’elle retient.
Exemples :
- « De la confiance. »
- « Une claque qui donne envie d’agir. »
11. Qu’est-ce que je déteste dans mon marché ?
👉 Sert à poser ton angle différenciant.
Ce que tu combats dit beaucoup sur ce que tu incarnes.
Exemples :
- « Le blabla marketing qui noie le client. »
- « Les fausses promesses déguisées en méthodes miracles. »
12. Quelles valeurs je veux incarner ?
👉 Sert à construire une posture claire et assumée.
Les valeurs, ce n’est pas ce que tu dis. C’est ce que tu montres dans ta façon de faire.
Exemples :
- « Honnêteté, courage, simplicité »
- « Responsabilité, clarté, autonomie »
13. Quels formats je kiffe produire ?
👉 Sert à aligner ton branding avec ton plaisir créatif.
Pas besoin de te forcer à faire des reels si t’aimes écrire.
Exemples :
- « J’adore les posts courts sur LinkedIn. »
- « Je préfère les mails bien construits aux stories à la va-vite. »
14. Quel univers visuel me parle vraiment ?
👉 Sert à poser une direction graphique alignée.
Tu n’es pas obligé de copier la tendance. Tu dois créer un monde reconnaissable.
Exemples :
- « Sobriété, profondeur, élégance » (style Oracle)
- « Couleurs saturées, typos tranchées » (style Rebelle)
15. Qu’est-ce que je veux que les gens disent de moi quand je ne suis pas là ?
👉 Sert à définir ton image perçue idéale.
C’est ça le branding : ce qu’on dit de toi quand t’es pas là.
Exemples :
- « Il m’a aidé à y voir clair. »
- « Elle m’a challengé, j’ai jamais autant avancé. »
📌 Un cas d’usage concret : Julie, coach paumée en branding
Julie veut lancer son activité de coach mindset, mais elle rame.
Elle applique les 15 questions :
- Pourquoi ? → « Je veux aider les femmes à ne plus vivre dans la peur du regard des autres. »
- Transformation ? → « D’un mental bloqué à une posture affirmée. »
- Cible ? → Femmes de 30-45 ans, en transition pro.
- Douleurs ? → Syndrome de l’imposteur, peur de vendre.
- Attentes ? → Cadre clair + éthique.
- Rôle ? → Guide lucide et rassurant.
- Ton ? → Doux, clair, percutant.
- Mots ? → Légitimité, ancrage, mouvement.
- Sujets ? → Confiance en soi, alignement, posture.
- Émotion ? → Soulagement + motivation.
- Rejet ? → Le blabla du dev perso mainstream.
- Valeurs ? → Respect, autonomie, courage.
- Formats ? → Posts Instagram + email hebdo.
- Visuel ? → Beige, vert sauge, typographies sobres.
- Réputation voulue ? → « Julie ? Elle m’a aidé à OSER. »
Résultat : un positionnement clair, un message solide, un branding aligné.
Julie ne cherche plus son style. Elle l’incarne.
Bien. Voilà la suite ajoutée :
🚀 Comment Julie utilise tout ça dans son marketing, au quotidien
Julie n’a pas juste “répondu aux questions”.
Elle les a injectées dans chaque recoin de son marketing.
- Sur Instagram, ses posts parlent exactement des douleurs de sa cible : “Tu culpabilises dès que tu dis non ? Normal. Mais tu peux réapprendre à poser un cadre.”
- Sa bio Instagram ? Elle ne s’est pas contentée de dire “Coach mindset”. Elle a écrit : “J’aide les femmes à poser des limites, sans s’excuser d’exister.”
- Son ton de voix ? Doux mais ferme. Pas de “Reine” ni de “Déesse” à chaque phrase. Juste des mots vrais, simples, puissants.
- Son univers visuel ?
Un fond beige doux, des typos élégantes, quelques touches vert sauge.
Résultat : on ressent sa promesse avant même d’avoir lu quoi que ce soit. - Ses contenus longs ? Elle écrit une newsletter chaque vendredi. Pas pour vendre. Pour guider. Elle partage des galères perso, des prises de conscience, et toujours un “Et toi, où t’en es avec ça ?”
- Sa signature émotionnelle ?
➜ Chaque fois qu’une cliente termine un accompagnement, elle entend : “Tu m’as aidée à me recentrer. À oser, mais sans me travestir.”
Julie n’a pas tout compris. Elle n’est pas parfaite.
Mais elle est cohérente.
Et aujourd’hui, elle attire naturellement celles qui lui ressemblent.
