L’IA, c’est comme un stagiaire ultra zélé
🙃 Il faut le briefer, le recadrer… et parfois lui dire « non ».
Imagine un stagiaire qui bosse H24, qui ne mange jamais, qui dit oui à tout.
Tu lui demandes un article ? Il te pond 1500 mots en 20 secondes.
Une page de vente ? Il te sort 12 variantes.
Un post LinkedIn ? Il t’en propose 10 par minute, avec les bons emojis.
Sur le papier, c’est le rêve.
Mais si tu lui donnes un brief flou, une direction bancale,
ou pire, aucune stratégie…
Tu obtiens un truc proprement inutile.
Rapide, oui. Efficace, non.
Parce que l’IA, c’est un stagiaire zélé.
Pas un stratège.
Pas un créatif.
Pas un visionnaire.
Et comme tout bon stagiaire, si tu ne le cadres pas, il part en freestyle.
1. Elle exécute. Point.
🧾 Pas de recul, pas de filtre, pas d’intention
Tu peux lui demander d’écrire, de planifier, de vendre.
Mais si tu ne sais pas :
- À qui tu parles
- Pourquoi tu parles
- Ce que tu veux déclencher
…elle va juste meubler.
Beau, lisse, inoffensif.
Mais creux.
Comme un stagiaire qui fait une présentation PowerPoint sans comprendre le sujet.
2. Si tu veux des résultats, commence par donner un vrai brief
🧠 Pas de vision = pas de pertinence
Un bon stagiaire, ça progresse.
Mais il faut lui expliquer :
- Le contexte
- L’objectif
- Le ton à adopter
- Ce qu’on attend à la fin
Avec l’IA, c’est pareil.
Tu dois formuler clairement ton besoin.
Lui balancer un prompt flou, c’est comme envoyer un stagiaire faire le café… sans lui dire où est la machine.
👉 Exemples concrets :
- Mauvais : “Écris-moi un post inspirant”
- Mieux : “Écris-moi un post LinkedIn de 3 paragraphes sur ma peur de me lancer, en gardant un ton direct, vulnérable, avec une question finale.”
3. Ce que tu n’assumes pas, l’IA ne l’inventera pas
🔍 Elle met juste en lumière ton flou intérieur
Tu veux qu’elle t’aide à vendre, mais t’assumes pas de vendre ?
Tu veux qu’elle te fasse briller, mais t’as pas posé ton message ?
Elle ne corrigera pas ça.
Elle va juste te montrer où tu n’as pas fait le boulot.
Le bon stagiaire t’obéit. L’IA aussi.
Mais si tu n’as rien d’aligné à transmettre, elle va amplifier ton vide.
4. Tu dois la relire, la corriger, la challenger
✍️ Non, ce n’est pas magique. C’est collaboratif.
Tu crois que tu vas lancer un prompt et que c’est fini ?
Non.
Comme un stagiaire, tu dois :
- Revoir ce qu’elle t’a rendu
- Corriger ce qui ne colle pas à ta voix
- Supprimer ce qui sonne creux
- Ajouter ta vérité
L’IA fait un premier jet.
Toi, tu fais l’édition. Le style. L’âme.
5. Et parfois, il faut lui dire « non ».
❌ Parce que non, tout ce qu’elle propose n’est pas bon.
Il y a des jours où ce qu’elle te sort est à côté de la plaque.
Trop sage. Trop scolaire. Trop « déjà-vu ».
Et là, comme avec un stagiaire enthousiaste, tu dois avoir le courage de dire :
“Non. On recommence.”
Et là, tu précises. Tu affines. Tu guides.
C’est ton job.
L’IA t’assiste. Elle ne décide jamais.
Conclusion : Forme-la. Mais ne t’efface jamais.
L’IA peut bosser vite.
Elle peut produire beaucoup.
Mais elle ne pense pas. Ne ressent pas. Ne comprend pas.
C’est toi qui portes la vision. Le message. L’impact.
Alors oui, briefe ton stagiaire. Donne-lui des missions claires.
Mais reste toujours dans la pièce.
Parce que sinon, tu ne gagnes pas du temps.
Tu fais juste du vent.