Le marketing, ce n’est pas vendre. C’est transformer.
Quand j’ai commencé à bloguer en 2009, je voulais me prouver que j’existais. Que j’avais de la valeur. Que je pouvais aider.
J’écrivais sur le web, le contenu, WordPress. Et ça marchait, un peu. J’étais lu, parfois applaudi. Mais à la fin de la journée… je vendais peu.
Pourquoi ? Parce que je croyais que le marketing, c’était expliquer ce que je faisais. Montrer mes compétences. Démontrer ma légitimité.
Mais les gens s’en foutent de ce que tu fais.
Ils veulent savoir ce qu’ils vont devenir grâce à toi.
Cette idée, Seth Godin la résume dans This Is Marketing. Et c’est un putain de pivot mental.
On va explorer ce changement de posture. Et voir comment il te permet de vendre… sans vendre.
Ton produit, c’est une transformation
🌱 Les gens achètent une version d’eux-mêmes
“Les gens n’achètent pas ce que vous faites. Ils achètent ce qu’ils deviennent grâce à vous.”
– Seth Godin
Tu ne vends pas un coaching. Tu vends le fait de se sentir capable.
Tu ne vends pas une formation. Tu vends le sentiment d’avoir enfin compris.
Tu ne vends pas un accompagnement business. Tu vends une posture assumée, visible, ancrée.
Ce jour-là où j’ai décidé d’aider des indépendants paumés, c’était parce que j’avais moi-même passé 10 ans à tourner en rond. À croire que je n’étais pas légitime. À me taire. À douter. Et je voulais plus jamais que quelqu’un vive ça sans arme.
Le marketing commence là :
Comprendre qui ton client veut devenir.
Et bâtir ton message comme une promesse de ce futur-là.
Le marketing, c’est de la générosité
💌 On ne cherche pas à prendre. On cherche à offrir.
La croyance toxique du “bon vendeur”, c’est celle-ci : il manipule, il pousse, il vend même s’il n’y a pas besoin.
C’est faux.
Le bon marketing, selon Godin, c’est un acte de service.
C’est dire : “Voici ce que je vois. Voici comment je peux t’aider. Libre à toi de venir.”
À un moment, j’ai voulu copier les pages de vente ultra-agressives. Tu sais, celles avec les flèches, les timers, les “tu vas rater ta vie si tu cliques pas maintenant.” Résultat ? J’ai perdu des lecteurs. Et j’ai perdu mon âme.
Ce que j’ai gagné en suivant This Is Marketing ?
Des gens qui me lisent, me suivent, me recommandent. Pas parce que je suis “le meilleur”.
Mais parce que je suis le plus clair, le plus vrai, le plus constant.
Tu veux que les gens achètent chez toi ? Commence par leur montrer que tu es déjà là pour eux. Sans condition.
Le vrai marketing crée une appartenance
🔐 Tu n’as pas besoin de plaire à tout le monde. Juste aux bons.
Un marketing efficace n’est jamais universel.
Il divise. Il filtre. Il attire ceux qui cherchent ce que tu offres vraiment.
Et il repousse ceux que tu ne peux pas (ou ne veux pas) aider.
C’est la théorie du smallest viable market.
Tu ne parles pas à tout le monde. Tu parles à ton groupe. Ta tribu. Ton “4h18”, comme je l’appelle.
Mon lecteur idéal, c’est celui qui s’est déjà planté une fois. Qui doute. Qui est paumé mais pas foutu. Moi, je parle à celui-là. Parce que je l’ai été. Parce que je le comprends. Parce que je peux vraiment l’aider.
Tu ne vends pas mieux en élargissant ton message.
Tu vends mieux en le précisant.
Tu es le guide. Pas le héros.
🧭 Ton client est Luke. Toi, tu es Yoda.
Dans le storytelling de Godin, tu ne brilles pas. Tu éclaires.
Le héros, c’est le client. Celui qui va faire le chemin. Traverser les doutes. Passer à l’action.
Toi, tu es là pour lui montrer le chemin, lui rappeler sa force, l’encourager à chaque étape.
J’ai longtemps cru que je devais être le modèle parfait. Impeccable. L’expert. Et puis j’ai compris que ce n’est pas ce qui rassure. Ce qui rassure, c’est quelqu’un qui a fait le chemin. Qui a merdé. Qui s’est relevé. Et qui montre les raccourcis.
Le marketing devient alors un acte de narration :
“Tu es ici. Tu peux aller là. Et voilà comment.”
Tu ne dis pas quoi faire. Tu montres ce qui est possible.
Le marketing, c’est une promesse tenue
🤝 Crée un changement. Pas juste un clic.
À la fin, le vrai marketing ne vend pas des trucs.
Il provoque un basculement.
- De l’ignorance à la clarté.
- De la peur à l’élan.
- De la solitude à la communauté.
Ce que j’offre avec 4h18, ce n’est pas un tunnel de vente. C’est un cadre pour avancer, même quand tu doutes. Même quand tu veux tout plaquer. Un système qui tient même quand toi, tu flanches.
Et c’est ça que Godin nous rappelle :
Le bon marketing change les gens. Pour de bon.
Conclusion
This Is Marketing, ce n’est pas une méthode.
C’est une philosophie. Un regard.
Celui d’un marketing au service.
D’un marketing qui ose toucher le cœur, pas juste le portefeuille.
D’un marketing qui ne promet pas la lune, mais qui tend la main.
Et si c’était ça, ton prochain virage ?