Ton job, c’est pas ta mission. Point.

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Ta mission ? Non, c’est pas ton job. Et si c’est le cas, t’es foutu.

Tu sais ce qui flingue le plus de “mission de vie” ? Elles crèvent avec le job qui va avec.

Un licenciement, un pivot, un marché qui change… et pouf, plus rien. Parce qu’on a collé sa mission à son boulot. Et ça, c’est comme accrocher ton parachute à une enclume.

Si demain ton activité disparaît, si LinkedIn ferme, si ton business model s’effondre, qu’est-ce qui reste ?

Rien. Le vide. La perte de sens. Le doute qui t’arrache la motivation. Et c’est là que tu piges que tu n’avais pas de mission… juste un QUOI ou un COMMENT. Mais de mission, pas de Why.

La croyance qui te piège

On t’a vendu que ta mission, c’est ton métier.
“Je suis coach, donc ma mission c’est d’aider les gens.”
“Je fais du SEO, donc ma mission c’est d’aider les entreprises à être visible sur les moteurs et l’IA”

C’est faux, aux mieux, incomplet. Surtout, c’est fragile. Et ça te condamne à recommencer à zéro à chaque changement de cap.

Une mission collée à un métier, c’est périssable. Une vraie mission, elle est intemporelle, transversale et indépendante de tes outils, de ton job.

La preuve par le vécu

Depuis 2018, à chaque fois que mon environnement a changé, mes outils ont changé… mais ma mission, elle, n’a pas bougé d’un millimètre.

Pourquoi ?

Parce que mon Why n’a jamais été, par exemple, “faire du SEO” ou “poster sur LinkedIn”.

Mon Why, c’est aider les gens à trouver leur propre cap. Que je le fasse en conférence, en coaching, ou au fond d’un café, ça reste le même moteur.

Ce qui arrive si tu confonds

Quand tu mélanges métier et mission :

  • Tu perds tout repère à la moindre crise.
  • Tu crois que tu dois tout réinventer à chaque pivot.
  • Tu te vides de ton énergie dès que “ça marche moins”.
  • Tu paniques si la compétence qui te définit n’est plus demandée.

Résultat : tu deviens esclave du contexte. Et le contexte, il change tout le temps.

Le vrai visage du Why

Un Why, c’est pas un intitulé LinkedIn.
C’est pas “aider les femmes à entreprendre” ou “créer des sites écoresponsables”.

C’est la cause profonde qui t’anime, même quand personne ne regarde, même quand tout s’écroule.

Il doit être :

  • Transversal → Il s’exprime dans plein de contextes.
  • Intemporel → Il reste vrai toute ta vie.
  • Détachable → Tu peux l’incarner sans ton outil actuel.

Si demain tout s’arrête, il est toujours là.

Des exemples qui claquent

  • Steve Jobs : Sa mission n’était pas “fabriquer des ordinateurs”. C’était donner aux gens les outils pour penser différemment.
  • Moi : Ma mission n’est pas “vendre du coaching”. C’est accompagner les gens à retrouver leur direction intérieure.
  • Toi : Si tu grattes assez profond, tu verras que ce qui te fait lever le matin, c’est rarement la fiche de poste.

Ce que tu peux faire maintenant

  • Note ce qui te motive vraiment, indépendamment de tes outils.
  • Demande-toi : si je perds tout demain, qu’est-ce que je continue à défendre ?
  • Arrête de te présenter par ce que tu fais. Dis pourquoi tu le fais.

Conclusion

Si tu veux que ta mission survive à toutes les tempêtes, arrête de la confondre avec ton taf actuel.
Découvre ton Why, et tu ne seras plus jamais prisonnier d’un contexte, d’une mode, ou d’un outil.

Parce qu’un métier, ça se perd.
Une mission, ça ne meurt pas.

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Cet article a été rédigé par Stéphane Briot, fondateur de 4h18.com, un site dédié à l’entrepreneur individuel, sa communication, son marketing et son mindset.

Après 18 années en entreprise, j’ai fait le choix de transformer ma vie pour accompagner d’autres personnes à reprendre le contrôle de la leur. Entreprendre est une solution pour cela.

Aujourd’hui, avec mes divers sites, j’accompagne des milliers de lecteurs dans leur quête d’efficacité et d’alignement.