🧠 J’me dis toujours que ce je vais dire a déjà été dit (et sans doute mieux)

💥 Spoiler : c’est pas une excuse pour te taire.

Un de mes clients, alias — @papy.ai sur Threads — doutait de lui. Il voulait publier, partager, contribuer via son blog qu’il bossait en secret . Mais à chaque fois, la même phrase lui revenait :

“Tout a déjà été dit. Et sûrement mieux que ce que je pourrais écrire.”

Alors il bloquait. Comme beaucoup. Comme moi aussi, à mes débuts.

J’écrivais, je supprimais. Je publiais, je regrettais. Je me disais : “Pourquoi toi, franchement ? D’autres l’ont dit. Mieux. Plus tôt. Plus proprement.”

Et puis un jour, deuxième infarctus. Celui qui arrête les conneries.
Pas le temps d’attendre que ce soit “parfait”. Pas le temps d’attendre que ce soit “nouveau”.

Ce que j’avais à dire, je devais le dire à ma façon. Avec mes mots. Mes failles. Mon vécu. C’est ça qui manque dans la majorité des contenus : le vécu. Pas les infos. Pas les méthodes. Mais l’âme.

Alors oui, camarade, y’aura toujours plus malin. Plus beau. Plus diplômé. Mais y’a personne comme toi. Et ça, c’est ta force.

Rien n’est original. Et c’est une putain de bonne nouvelle.

🎭 Le génie, c’est pas de dire du neuf. C’est de dire du vrai.

Tu veux la vérité ? On répète tous les mêmes trucs.
Les émotions humaines, les blocages, les désirs : ça tourne en boucle depuis 2 000 ans.

Et pourtant, quand toi tu racontes ton échec, ton déclic, ta victoire, ça résonne autrement. Parce que tu n’as pas le même vécu, ni le même regard.

Le storytelling, c’est pas une technique marketing. C’est le seul outil que t’as pour mettre du sens dans le chaos. Et tu sais quoi ? Ton histoire, même banale, peut changer la donne pour celui qui la vit aujourd’hui comme toi hier.

Tu veux créer du contenu ? Tu veux vendre ? Tu veux coacher ? Commence par arrêter de croire qu’il faut être original. Sois sincère. Sois incarné. Sois utile.

Tu crois qu’on attend ton idée ? Non. On attend ton courage.

⚔️ Arrête de chercher l’idée parfaite. Cherche ton putain de feu intérieur.

La peur de “ne pas faire mieux” t’empêche de faire tout court.
Et cette peur, elle est légitime. Elle vient peut-être de loin. D’un parent qui t’a rabaissé, d’un prof qui t’a humilié, d’une vie qui t’a appris à te faire petit.

Moi aussi, j’ai grandi dans le silence.
“T’es bon à rien.”
“Tu feras jamais rien de ta vie.”

Résultat ? Je n’osais rien lancer. Je m’excusais d’exister.
Jusqu’au jour où j’ai compris : ce que je ne disais pas, personne ne le dirait à ma place.
Et que parfois, écrire, c’est se sauver soi-même. Et peut-être, sauver un autre au passage.

Alors, secoue-toi pépère. On ne t’attend pas pour ton génie. On t’attend pour ton courage.

Tu veux pas répéter, mais tu répètes quand même (en silence)

🔁 L’ironie, c’est ça : tu te tais, mais tu rumines la même chose que tous les autres.

Tu penses que tu vas dire un truc “déjà entendu”.
Mais ce que tu fais, là, maintenant, en ne disant rien, c’est exactement ce que tout le monde fait.
Et ça, c’est pas original non plus.

Alors pose-toi la bonne question :

Est-ce que je veux répéter les silences des autres,
ou incarner une voix différente — même tremblante ?

Publie. Parle. Partage.
Peu importe le format : une newsletter, un post LinkedIn, une vidéo, un mail à tes clients.
Tant que c’est toi, entier, imparfait, vivant.

👉 Tu n’as pas besoin d’être unique. Tu as besoin d’être vivant.

❤️ Et putain que c’est rare, aujourd’hui.

Ce monde est saturé de contenus, oui.
Mais il crève de vérité.
On se planque derrière des carrousels Canva, des punchlines recyclées, des stratégies à deux balles.

Et pendant ce temps-là ?
Les gens attendent qu’on leur parle vrai. Qu’on les prenne par la main, sans les prendre pour des cons.

Tu veux construire ton business ? Ton audience ? Ton autorité ?
Commence par montrer que tu existes. Que tu ressens. Que t’as peur, mais que tu avances quand même.

Et ça, ça ne s’apprend pas dans un ebook. Ça se vit.

Ce n’est pas ce que tu dis qui compte, c’est comment tu le dis.

💡 Et le seul “comment” qui compte, c’est celui qui vient de toi.

Alors oui, tout a déjà été dit.

Mais pas avec tes mots.
Pas avec ta colère.
Pas avec ta tendresse.
Pas avec ce que t’as traversé.

Et si t’as encore un doute, rappelle-toi ceci :

Ce que tu vis est banal.
Ce que tu en fais peut être bouleversant.

Alors, on arrête tout ? On pleure ?
Ou on fout un peu de feu là-dedans et on avance ?

À toi de jouer.