Être Autodidacte et réussir sa vie

La réussite ne passe pas toujours par un diplome. Avec internet, le statut d’autodidacte a retrouvé de la noblesse. Mais est-ce si facile que d’être autodidacte ?

L’éducation nationale et moi

C’est un fait, je n’étais pas fait pour l’éducation nationale (et non l’inverse), et pourtant, aujourd’hui, j’ai réussi à créer mon métier, à en vivre et à connaitre un certain succès.

J’ai toujours rêvé (si je puis dire) de réussir par moi même, ainsi, je suis devenu la seule chose que je pouvais, que je sais être : autodidacte, pour le pire et le meilleur.

Comme je vous le disais, l’éducation nationale et moi-même n’étions pas faits pour nous entendre. Et je ne vais jeter la pierre à quiconque.

L’éducation nationale a prouvé à maintes reprises qu’elle donne de très bons résultats, n’attendez pas de moi que je dise que l’école, c’est nul où je tape dessus façon gourou populiste sans idée et en manque d’amour de la part du public.

Je n’avais juste pas envie de suivre ce parcours totalement balisé, je ne m’y sentais pas à ma place, et je trouvais totalement incongru de penser que l’éducation nationale doive s’adapter à tout à chacun (c’est d’ailleurs quelque chose que je continue de penser).

Alors, à partir du moment où j’avais pris la décision de ne pas suivre le cursus classique, hé bien c’était bien à moi de me donner les moyens de réussir.

Mais réussir comment ? Dans les années 80, ce n’était pas la joie d’être autodidacte. En réalité c’était plutôt mal vu. C’était être instable, limite marginal. L’autodidacte était donc une personne une personne incapable de s’adapter à son environnement. Ce qui est totalement faux.

Et puis, le diplôme était encore le roi incontestable. Pas de diplôme, pas de bon boulot, donc, pas de bon salaire.

Après, on se demande pourquoi tant de gens nourrissent un syndrome de l’imposteur ? Ho ? Bah si tu ne suis pas le parcours imposé, t’es pas bon, t’es pas digne, t’es pas valable. Y’a quand même de quoi se poser des questions sur sa propre valeur, ses propres capacités, ses propres compétences.

Avec l’arrivée du web et de l’informatique, les cartes ont été peu à peu redistribuées. De nouveaux métiers sont apparus, et ces métiers émergeant ne disposaient d’aucune formation étatique. Logique.

Le seul moyen pour les apprendre ? Se former tout seul, sur le tas comme ont dit, donc, être… Autodidacte ! Et toute une génération d’autodidacte a vu ici l’occasion de s’emparer de la chose, de prouver sa valeur. Pour certains, ce fut une revanche sur le système.  

Pour d’autres, dont je me sens plus proche, ce fut simplement l’occasion de saisir une belle opportunité. Dans les deux cas, ce fut un chemin pour enfin accéder à une forme de reconnaissance.

Études Vs autodidacte ?

Dans le monde qui est le notre, il faut toujours cherche le meilleur, le plus bien, le plus mieux. C’est exactement ce qu’il se passe entre les étudiants avec un parcours classique, et ceux qui sont autodidactes.

Malheureusement, tout n’est aussi manichéen. Les étudiants peuvent manquer de débrouillardise et avoir l’esprit un peu trop conventionnel, un peu trop formaté. Les autodidactes peuvent souvent manquer de confiance et peuvent avoir des trous dans leurs compétences de bases.

Opposer les uns et les autres est une pure perte de temps. Chacun ses talents, chacun ses défauts.

Faire desétudes demande du courage, du temps, de l’implication, et ce, même si le chemin est déjà balisé, même si la voie est tracée. C’est en effet sécurisant, seulement, cette sécurité tourne parfois à l’ennui.

Vous êtes dans un moule, vous rencontrez des gens issus du même moule, avec le même mode de pensée que vous, rien de palpitant.

On peut critiquer les algorithmes qui sont aujourd’hui des bulles de pensée unique, seulement, ils n’ont rien inventé…

Hyperspécialisation et polyvalence

Du côté de l’autodidacte, tout se fait un peu à l’arrache. Il faut arriver à déterminer la compétence qui manque à l’instant, il faut ensuite chercher où apprendre cette compétence, il faut l’apprendre et enfin, la mettre à l’épreuve du terrain.

Une des grandes forces de l’autodidacte, c’est sa polyvalence. Il peut gérer un projet de bout en bout, changer de casquette, avoir une vision globale de son projet.

Cette force est aussi son défaut, car on ne peut être hyperspécialisé dans chaque domaine. Est-ce un problème ? Chez les Anglo-saxons, non. Chez les Français, oui. La polyvalence est encore vue comme un point faible : on ne peut pas mettre telle personne dans telle case, voilà qui est bien emmerdant.

Faire des études ou apprendre sur le tas ?

Il n’existe pas un seul et unique chemin pour réussir sa vie ou pour en changer. En revanche, quel que soit le chemin, chaque personne sera confrontée à la peu, au risque, à l’échec.

Si je devais recommencer ma vie, je crois que je ferais un minimum d’études, histoire d’avoir ne serait-ce qu’un Bac par exemple, puis j’irais apprendre sur le tas. Je crois toujours fermement qu’un métier ne peut s’apprendre que lorsque nous y sommes confrontés pour de bon.

Pour parler à l’ensemble des futurs entrepreneurs, on ne peut mesure et comprendre la complexité de la communication et du marketing qu’une fois que l’on souhaite prendre la parole face à son public.

On ne peut comprendre toute la complexité d’un site internet et sa puissance que lorsque l’on doit monter le sien pour son propre business.

On ne peut comprendre toute la pression et les doutes inhérents à la vie d’entrepreneur qu’une fois que l’on y est plongé en plein cœur.

Il existera toujours deux mondes opposés et complémentaires que sont la théorie et la pratique. Se contenter de l’un ou de l’autre ? L’un et l’autre sont utiles à des moments différents, et les deux ont besoin de se soutenir pour évoluer.

Être autodidacte de nos jours

Si dans les années 80 apprendre par soi-même était un vrai parcours du combattant, aujourd’hui, avec internet, vous pouvez apprendre un grand nombre de métier depuis votre salon.

En outre, il existe des millions de formations pour continuer d’apprendre. Vous pouvez apprendre les bases pour peindre, construire une maison, faire du marketing, créer des publicités Facebook, faire du tricot, confectionner des vêtements, et j’en passe !

En revanche, vous n’aurez jamais de diplôme, ce papier qui peut tant rassurer une personne, au moins à ses débuts, sur ses capacités, ce papier qui peut donner confiance. Le diplôme d’un entrepreneur autodidacte, ce sont ses clients.

Je ne vais pas regretter mes choix passés. Je les assume. Je sais y avoir laissé beaucoup d’énergie, parce que la confiance n’était pas ce que j’avais le plus en stock. J’avais, et j’ai toujours de l’envie.  

D’ailleurs, je crois que c’est un trait commun à la majorité des autodidactes : la volonté, l’envie, et c’est bien ce qui nous permet de dépasser le manque de confiance qui parfois peut nous brider dans nos avancées.

Nous sommes des machines à apprendre, des machines avec une soif inextinguible de savoir encore un peu plus et de mettre ce savoir à l’épreuve. Parce que nous y voyons là quelque chose de magique.

Apprendre, c’est être en vie, c’est progresser, c’est faire, c’est avancer, c’est cela la magie. Un autodidacte se sent plus souvent qu’à son tour, sur la brèche, obligé de prouver un peu plus que les autres. Il n’est jamais vraiment tranquille.

C’est souvent fatiguant, mais c’est aussi une puissante source de motivation pour apprendre et faire avancer ses projets.

Et puis, au bout du chemin, il y a une chose certaine pour l’autodidacte : sa réussite lui appartient. Elle est le fruit de son investissement, de ses rencontres et la chance qu’il aura su provoquer. C’est bien l’une des choses dont il ne doute pas, même s’il ne sait pas toujours en tirer le plein bénéfice.

Alors, finalement, une voie ou l’autre, rien n’est parfait, rien n’est simple. Seulement, ce que l’autodidacte construit, c’est lui qui le construit, et il y met le sens qu’il souhaite y mettre.

Et cette sensation d’avoir un impact sur sa propre vie et de pouvoir apporter quelque chose aux autres, c’est vraiment une douce et belle sensation.

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Audrey Roit
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