Rat race, ce piège invisible

Est-ce que consommer la vie des autres t’apportes le bonheur et le bien être ?

Au bord du vide

Tu fais comment, quand tu as cette sensation terrifiante d’être pris dans une forme de boucle sans fin, où tout ne cesse de se répéter.

Où tout est tellement prévisible. Où tout est tellement sans lumière, sans joie. Où tu fais tout sans envie réelle, simplement parce qu’il faut faire les choses. Et tu as cette sensation que ce truc va te suivre tout au long de ta vie.

Alors tu sens le vide, immense, en toi. Et tu sens la peur, terrible et intense, qui te dit que tu ne vas pas y arriver, que tu n’es pas au niveau, que tu vas rester comme ça, une plaie béante.

Quand ton ventre est plein de larmes, de peurs, de douleurs qui viennent d’où tu ne veux pas savoir.

La rat race

Ça fait des années que tu cavales, sans savoir vraiment où tu vas.

Ho, tu sais pourquoi. Pour « être heureux », « pour réussir », « pour gagner de l’argent ». Certes.

Voici de louables intentions. Tout le monde, chacun d’entre nous espère gagner de l’argent, réussir, et être heureux.

Mais tout ça, ça veut dire quoi ? Être heureux par exemple, c’est quoi ? C’est vivre à Dubaï ? A New York, à Pékin, à Paris, à Londres, à Sidney, à Tourcoing ? C’est où le bonheur en fait ?

Difficile à dire, sur Instagram, les influenceurs ne sont pas tous d’accord sur le sujet. Alors, difficile de savoir.

Avant, on courait après l’argent, aujourd’hui, grâce aux réseau sociaux, on court après plein de choses.

La première : le bonheur. Mais le bonheur c’est quoi ? De belles fringues ? Des voyages ? La beauté ? Un corps sain et en pleine forme physique ? La réussite professionnelle et individuelle ? La famille ? Avoir des enfants ? Avoir de l’argent ? S’accepter ?

Et toi là-dedans ?

Chaque influenceur t’inonde au quotidien de « sa vision » du bonheur, et forcément, t’invite à la partager en t’offrant tel ou tel produit, parce que ça rend heureux.

Et lui, cet influenceur, il est sympa, c’est pas une marque, il fait pas de pub, il est là pour toi, dans ton téléphone, dans ton intimité. Si tu as envie de le croire, je ne vais pas chercher à te dire le contraire.

Juste une chose, si tu es là, sur cette page, à lire cet article en particulier, y’a sans doute quelque chose qui merde quelque part.

Quand le doute s’installe

En résumé, consommer le « bonheur » des uns n’a que rarement fait le bonheur des autres.

Ce n’est pas parce que tu regardes des gens s’éclater je ne sais où au soleil que tu vas te sentir mieux. Quand tu regardes des gens faire la fête à la télé, tu as l’impression de faire la fête toi ?

Alors, quand tu regardes le bonheur des autres, tu te sens heureux ? Généralement, c’est le contraire qui arrive très souvent. Pourquoi ? Parce que tu compares leur vie et la tienne.

Il arrive fatalement un moment où tu commences à douter de toi, à douter de tes choix, à te dire que ta vie est merdique. Logique. Logique, parce que tu ne construis pas ta vie, tu consommes celle des autres

Consommer n’est pas le souci. Mais, si tu veux pouvoir être fier de toi, il est temps de construire, ou de te rendre compte que tu es en train de construire.

Rdv au sommet

Quand t’es jeune, que tu es au collège, au lycée, à la Fac, tu te construis. C’est peut-être pas bandant, pas kiffant, mais tu te construis.

Je vais te révéler un secret de la vie : y’a plus de perdants que de gagnant. Tu veux pas y croire ? Voici un exemple simple.

Prends une entreprise. Tiens, prenons Amazon. C’est 1,54 millions de salariés dans le monde. Et un seul PDG. Un seul putain de PDG. Des milliers de directeurs de ci ou de ça, mais un seul PDG.

Tout ça pour te dire que la place au sommet, c’est un combat. Tout le monde ne peut pas être tout en haut. Et tout le monde n’a pas envie d’être en tout en haut.

Sache pour qui tu bosses

Je parle souvent avec me fille (15 ans en 2024). Le collège, comme toutes les ados, y’a des jours, ça la gonfle.

Mais un jour, j’ai dit un truc à ma fille. Elle devait être en CE1 et elle ne voulait pas faire ses devoirs.

Alors, plutôt que de me prendre la tête avec elle et de la forcer à bosser j’ai dit ceci : « Ok ma puce. TU ne veux pas faire tes devoirs, pas de souci, tu ne les fais pas. Demain, devant la maitresse, je ne serais pas là. Ce sera à toi d’assumer et d’expliquer pourquoi tu n’as pas voulu faire ton travail. Mais tu sais, demain soir, tu rentreras triste, ou fâchée, mais moi, je t’aimerais toujours. »

Puis, j’ai ajouté une chose « Ma fille, tu sais, tu ne travailles pas pour me faire plaisir. Bien sûr, je préfère quand tu as de bonnes notes, c’est vrai. Mais au fond, bonne ou mauvaise note, je t’aimerai toujours. Ce n’est pas pour moi que tu travailles, c’est pour toi. Je ne sais pas ce que tu voudras faire de ta vie plus tard, mais je sais un truc, c’est plus facile quand tu bosses à l’école, ça t’ouvre plus de portes, tu auras plus de choix ».

Alors, tu vas me dire qu’aujourd’hui, on peut faire un très beau parcours pro sans bosser à l’école. C’est très juste.

C’était déjà le cas avant. J’ai pas le bac, j’ai pas un seul diplôme scolaire, j’ai pourtant réussi à me faire ma place. Mais putain, j’en ai chié bien plus.

Et justement, toi, tu veux quoi ? Parce que, ce n’est pas en consommant des vidéos sur Internet que tu vas savoir ce dont tu as envie vraiment.

Mais c’est plus facile de se dire « je veux être comme elle, ça a l’air trop cool ». Ouais. Tu parles. Tu vois quelques vidéos sur Insta ou TikTok et c’est « trop cool ».

Mec, t’es pas mon daron !

Et c’est vrai. Tu peux faire ce que tu veux, je m’en tape. C’est pas ma vie, c’est pas moi qui me pose des questions, c’est pas moi qui m’emmerde si tu m’enlèves mon téléphone.

Je suis simplement ce type qui a envie de te voir réussir. Pourquoi, qu’est-ce que j’en ai à foutre de toi, je te connais même pas. C’est vrai !

En fait, je préfère savoir que mes lecteurs se sentent de mieux en mieux dans leur tête, qu’ils voient la vie du bon côté.

Agir, construire, réussir

Alors, tu as la sensation que je te fais la morale, soit. Seulement, si tu veux réussir quelque chose, peu importe ton âge, je sais un truc, c’est qu’il y a un moment où tu dois entendre ce que tu n’as pas envie d’entendre.

Pour réussir, c’est con, il faut agir. Regarder des vidéos, c’est chouette. Ça passe le temps. Et que construis-tu ? A toi de voir.

Tu veux construire tes rêves, alors, commences par les définir précisément, et puis commences à bosser pour eux, une pierre après l’autre.

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Sharon Colin

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Sharon Colin
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Audrey Roit
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